Amateurs de plantes comestibles, prudence. Car avant de consommer ce que vous pensez être une plante sauvage bonne à manger, il faut bien vérifier qu’il ne s’agit pas en réalité… d’une plante toxique. Parmi celles souvent confondues avec les plantes comestibles, figure le datura.
Le datura, également appelée « herbe du diable », pousse facilement sur l’ensemble du territoire, y compris dans les jardins et les potagers. Elle peut même être semée de manière volontaire afin « d’attirer et empoisonner les larves de doryphores dans une approche de lutte écologique » afin de préserver les plantations. Or, le datura est particulièrement toxique… Dans l’heure qui suit l’ingestion de ses feuilles, les victimes ressentent déjà les premiers symptômes : nausées, hallucinations voire même convulsions.
Dans certains cas, ces confusions « peuvent être à l’origine d’effets sanitaires graves voire mortels ».
Ne pas confondre datura et tétragone cornue
Le datura est souvent confondu avec une autre plante, comestible celle-ci : la tétragone cornue. Egalement appelé « épinard de Nouvelle-Zélande », ce légume oublié se consomme comme des épinards.
Alors, pour éviter que la cueillette ne vire au cauchemar, l’agence de sécurité sanitaire donne quelques conseils pour bien différencier la tétragone cornue du datura.
- Concernant les feuilles, celles du datura mesurent de 3 à 24 cm avec un « contour ovale, à bords inégalement dentés et à pointes aiguës
- La tétragone cornue, elle, possède des feuilles plus petites (2-11 cm), entières (sans dents), de formes losangiques-triangulaires, charnues et cassantes.
- A noter que les feuilles du datura dégagent une odeur désagréable lorsqu’on les froisse.
- Côté fleurs, celles du datura sont blanches et mesurent de 6 à 11 cm alors que les autres sont vert-jaunâtres.
Alors si vous voyez cette plante sur le bord d’une route ou dans votre jardin, n’hésitez pas à l’arracher. Originaire du Mexique et de sud ouest des Etats Unis, elle n’a rien à faire chez nous.
Sur le lien ci dessous vous trouverez une fiche de reconnaissance de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation)